
Interview Monsieur Claude Inès
Commune Saint-Zacharie (83)
03/06/2025
Témoignage client | Lecture : 12 min
Monsieur Claude Inès explique comment la commune a renforcé la sécurité dans ses écoles grâce au système My Keeper, un dispositif simple à installer, sans travaux lourds, qui permet une alerte fiable et visible (son, lumière, message vocal). Ce système a été choisi pour sa facilité d’usage et sa fiabilité, avec une gestion transparente grâce à des rapports quotidiens sur l’état des balises. Des exercices réguliers sont organisés pour ancrer une culture de sécurité chez les enfants. La téléassistance garantit une réponse rapide en cas d’alerte. Selon lui, sécuriser les écoles, c’est aussi former les enfants à réagir face aux risques dès le plus jeune âge.
Participants
- Claude Inès, adjoint délégué à la Sécurité et aux travaux – Commune de Saint-Zacharie
- Gaëlle Stratman, Chargée de Communication – My Keeper
Pouvez-vous vous présenter brièvement et nous rappeler votre rôle au sein de la commune ?
Claude Inès, je suis adjoint depuis plusieurs mandats délégué à la sécurité à la ville de Saint-Zacharie, commune de 6 000 habitants, chargé plus particulièrement de la sécurité au sein des écoles et de la commune. J’ai également à ma charge la police municipale ainsi que certains travaux des services techniques, notamment les gros travaux. Je suis vraiment axé sur la sécurité.
Comment la commune de Saint-Zacharie agit-elle pour renforcer la sécurité dans ses écoles ?
L’école, c’est le lieu où l’on apprend. Et on peut apprendre la sécurité à travers les exercices que j’organise pratiquement tous les mois, que ce soit dans le cadre du PPMS, des exercices d’incendie, de la maternelle jusqu’à l’école élémentaire.
Comment s’est déroulé le lancement du projet avec My Keeper ? Qui avez-vous associé dès le départ pour garantir son bon déroulement ?
Il faut savoir que la mise en œuvre du PPMS est complexe. Dans les écoles, il existe plusieurs sonneries : celles de la cantine, de la récréation, des cours… Il devenait donc difficile de reconnaître clairement le motif d’une alerte. J’avais déjà étudié My Keeper, ainsi que d’autres systèmes. Pour bien démarrer le projet, nous avons organisé, avec les services techniques et leurs agents, une présentation de ces différentes solutions, en lien étroit avec les directeurs d’école.
Et on s’est aperçu que My Keeper était celui qui correspondait le mieux, et surtout le plus simple à mettre en œuvre. Parce qu’un système de sécurité qui impose de tirer des câbles dans toutes les écoles, c’est très compliqué : les bâtiments sont anciens, et ce n’est pas évident d’ajouter tout un câblage ou des courants faibles dans chaque salle. L’avantage de My Keeper, c’est justement ce petit outil — La balise Athéna — qu’on peut placer n’importe où : dans une classe, dans la cour… La seule condition est d’avoir une prise électrique à proximité pour recharger la balise.
Et autre point fort, c’est qu’il fonctionne aussi à l’extérieur. Il est identifiable, repérable, et l’alerte est transmise quel que soit l’endroit où l’on se trouve.
À quel moment avez-vous découvert My Keeper ? Et quels critères ont été décisifs dans votre choix ?
C’est en interrogeant l’Éducation Nationale que j’ai découvert My Keeper. J’ai demandé s’ils avaient réfléchi à différents systèmes d’alerte et de transmission d’informations pour les écoles. Ils m’ont alors communiqué plusieurs noms d’entreprises proposant ce type de solutions. Nous avons donc étudié ces différentes offres dans le cadre d’une mise en concurrence, conformément aux procédures habituelles. Après plusieurs visites et démonstrations, il est apparu clairement que My Keeper correspondait vraiment bien à nos attentes.
D’ailleurs, lors d’une visite à l’école de Saint-Zacharie — je ne sais plus si c’était le directeur académique ou un autre représentant de l’Éducation nationale — la personne a vu le système My Keeper et a spontanément dit : « Ah oui, c’est très bien, ce système ! ». Et j’ai aussi constaté que plusieurs élus des communes voisines, en charge des écoles, sont venus découvrir la solution pour voir comment elle fonctionnait concrètement.
Ce qui est aussi un vrai avantage avec votre système, c’est la transparence de l’information. Moi, par exemple, chaque semaine, dans la nuit de dimanche à lundi, je reçois automatiquement un état des lieux de toutes les balises. On en a 14 dans les classes de l’école élémentaire, 10 en maternelle, et aussi une au CCAS.
C’est un vrai plus : on a une visibilité constante sur l’état du dispositif. Ce rapport est aussi envoyé aux services techniques, qui l’analysent dès le lundi matin. Et si, à midi, je n’ai pas de retour de leur part, c’est que tout fonctionne normalement. C’est un système simple, réactif, et fiable.
Vous avez fait le choix d’un raccordement vers la téléassistance. Pourquoi cette décision ? Et qu’est-ce que cela change concrètement pour vous en tant qu’élu ?
En tant qu’élus, nous sommes joignables 24h/24, toutefois, le recours à la téléassistance apporte un niveau de sécurité supplémentaire. Elle permet de transmettre automatiquement les alertes aux services compétents — police municipale, gendarmerie ou préfecture — pour une prise en charge rapide et coordonnée. C’est une solution à la fois simple, efficace et rassurante, qui garantit une gestion plus sereine des situations sensibles.
Vous avez équipé le CCAS d’une balise PTI DATI pour protéger vos personnels isolés. Pourquoi ce choix, et comment s’est déroulée sa mise en place ?
Le CCAS a été déplacé l’année dernière dans un bâtiment extérieur à la mairie, ce qui a rendu nécessaire sa sécurisation. Ayant déjà équipé les écoles deux ans plus tôt, j’ai contacté My Keeper pour savoir s’il était possible d’installer également une balise PTI DATI au CCAS, en tenant compte du fait qu’il s’agissait d’une administration située en dehors du bâtiment principal.
Quels retours avez-vous eu des équipes enseignantes depuis la mise en place des balises dans les écoles ?
À chaque conseil d’école, je fais un point sur les exercices de sécurité réalisés pendant le trimestre. Avant l’installation des balises, il arrivait que certains enseignants signalent des dysfonctionnements : par exemple, la corne de brume n’était pas toujours audible dans certaines classes, ou était abîmée. Depuis que nous avons mis en place les balises, ces problèmes ont disparu. Je n’ai plus aucun retour négatif. Le système est simple à utiliser, fiable et surtout très visible : il émet un son, un message vocal, et une lumière, ce qui facilite grandement la réactivité. Aujourd’hui, il n’y a plus aucune ambiguïté en cas d’alerte.
Comment avez-vous accompagné les équipes pour qu’elles s’approprient facilement le dispositif ?
Pour qu’un nouvel outil soit bien adopté, il faut l’expliquer, le montrer, et surtout impliquer les équipes.
C’est ce que nous avons fait en organisant plusieurs réunions d’information avec les professeurs des écoles, les directeurs, mais aussi les agents ATSEM, qui jouent un rôle clé en dehors des temps scolaires.
Nous leur avons présenté le dispositif, expliqué son fonctionnement, et surtout écouté leurs retours. Ensuite, nous avons mis en place deux ou trois séances de formation, pratiques et concrètes, pour que chacun puisse se l’approprier facilement.
Et ça a bien fonctionné. Tout le monde a compris rapidement le principe, alors que, je le répète souvent, le PPMS est normalement un dispositif complexe à mettre en œuvre. Entre les signaux longs, courts, sonneries diverses, corne de brume, sifflets… tout cela est désormais intégré dans une seule et même balise, simple et efficace.
Du point de vue technique, quelles fonctionnalités ou éléments du dispositif vous ont semblé les plus pertinents ou innovants pour répondre aux besoins spécifiques de votre commune ?
De par mon métier, j’ai longtemps travaillé dans le domaine de la sécurité et de la vidéosurveillance, où les systèmes peuvent rapidement devenir complexes à installer et à gérer – entre le câblage, les liaisons, les retransmissions… Avec My Keeper, j’ai été séduit par la simplicité technique du dispositif. C’est une solution clé en main : une balise portable ou fixe, sans fil, sans travaux, aucune complication dans sa mise en œuvre. Elle intègre une carte SIM et un système de géolocalisation, ce qui permet de savoir précisément où elle se trouve en cas de problème.
Si vous deviez donner un conseil à un autre élu qui envisage de sécuriser ses écoles, que lui diriez-vous ?
Je ne vais pas citer de marque, car mon rôle n’est pas de faire de la publicité. Qu’on appelle le système My Keeper ou Toto, peu importe : ce qui compte, c’est son efficacité sur le terrain. C’est un outil réellement performant. D’ailleurs, nous organisons bientôt une réunion sur le DICRIM (Document d’Information Communale sur les Risques Majeurs), dans laquelle j’intègrerai un volet spécifique sur le PPMS et les pratiques mises en place dans nos écoles.
L’école, c’est le lieu de l’apprentissage — y compris celui de la sécurité. Être préparé, dès le plus jeune âge, à réagir face à un incendie, un séisme, une inondation ou tout autre événement, c’est former des citoyens responsables. Un enfant qui apprend tôt à se mettre à l’abri, à reconnaître un signal d’alerte, à adopter les bons réflexes, sera un adulte prêt à faire face. C’est cette logique que je recommanderais à tout élu : sécuriser les écoles, ce n’est pas seulement protéger, c’est aussi former.
Vous organisez régulièrement des exercices de sécurité dans vos écoles. Pourquoi cette fréquence et quel est, selon vous, leur impact sur les élèves ?
Je tiens à organiser des exercices régulièrement, pratiquement tous les mois, avec à chaque fois un scénario différent. Ce mois-ci, par exemple, nous prévoyons un exercice de confinement. Le mois dernier, c’était une alerte intrusion — un sujet malheureusement très présent dans l’actualité.
Je suis convaincu que ces exercices contribuent à créer, chez les enfants, une véritable culture de la sécurité. C’est à leur âge qu’ils apprennent à écouter, à comprendre, et à intégrer des réflexes qui peuvent un jour faire la différence. Une répétition mensuelle me semble suffisante pour ancrer ces comportements sans créer d’anxiété. L’idée est vraiment de les habituer à réagir de manière calme et efficace face à un danger.
Quels sont, selon vous, les avantages de My Keeper lors des exercices de sécurité ?
Un des avantages majeurs de votre système est la possibilité de déclencher l’alerte de manière inopinée. Avant, lors des exercices habituels, quand j’arrivais à l’école accompagné de deux policiers, tout le monde savait à l’avance ce qui allait se passer, car on me connaît bien. Mais quand l’alerte est déclenchée par un élément extérieur, c’est totalement imprévu. Cela rend l’exercice plus réaliste et met davantage en lumière l’efficacité de la mise en œuvre.
Que pensez-vous du coût global de My Keeper par rapport aux services proposés ?
La solution ne paraît pas la moins chère au départ, mais un vrai avantage, c’est qu’on n’a pas besoin de faire de travaux lourds, ce qui réduit considérablement les coûts d’installation. Lorsqu’on prend en compte la qualité et la simplicité de mise en place, on s’aperçoit que c’est un très bon choix.
Pour conclure, si vous deviez résumer ce que My Keeper vous a permis de mettre en place à Saint-Zacharie, que diriez-vous ?
La tranquillité. La tranquillité et la facilité de mise en œuvre d’un système d’information au niveau des écoles, permettant d’organiser des exercices de sécurité qui sont, de toute façon, obligatoires.
Il n’y a pas de câblage à tirer, pas de réseau à installer, rien du tout. Vous pouvez entrer dans une mairie ou une école un mercredi après-midi, installer le système My Keeper, et le jeudi matin, tout le monde dispose de sa balise, installée et fonctionnelle. Tous les autres systèmes que j’avais vus étaient plus compliqués à mettre en œuvre.
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