Sécurisation des écoles à Saint-Nazaire : témoignage PPMS

Sécurisation des écoles à Saint-Nazaire : un déploiement PPMS réussi avec SecurÉcole

Témoignage client | Lecture : 4 min

La sécurité dans les établissements scolaires est devenue une priorité majeure pour les collectivités. À Saint-Nazaire, Patrick Porcher, technicien bâtiment et responsable du projet de sécurisation des groupes scolaires, partage son retour d’expérience sur le déploiement de la solution SecurÉcole de My Keeper dans 20 établissements de la ville.

Participants   
Patrick PORCHER
Gaëlle Stratman (My Keeper)

Monsieur Patrick Porcher, Responsable du projet de sécurisation des écoles à Saint-Nazaire, partage son expérience sur le déploiement de la solution SecurÉcole de My Keeper. Il met en avant la flexibilité et la géolocalisation des balises, tout en évoquant les principaux défis rencontrés.

Sommaire

Pouvez-vous vous présenter brièvement et nous rappeler quel rôle vous aviez pour la ville de Saint-Nazaire sur le projet PPMS ?

Patrick Porcher, j’étais technicien bâtiment pour la Ville de Saint-Nazaire. J’ai été chargé du projet de sécurisation des groupes scolaires, notamment de toute la partie sécurité physique des lieux : clôtures, contrôles d’accès, et bien sûr, les moyens d’alerte PPMS.

Pour leur mise en place, j’ai commencé par une étude approfondie. J’ai passé quasiment un an à analyser les différents systèmes à utiliser, en explorant toutes les pistes. Ensuite, j’ai lancé les marchés publics pour pouvoir équiper les 20 groupes scolaires de la ville.

Quelles étaient les attentes de la ville de Saint-Nazaire en matière de sécurité dans les écoles avant le lancement du projet ?

La ville de Saint-Nazaire cherchait avant tout une solution efficace pour répondre aux exigences du PPMS. Compte tenu de sa situation géographique – en bord de mer, avec une zone portuaire majeure et la présence d’une raffinerie – le territoire est exposé à des risques naturels et industriels importants.

Lorsque j’ai lancé les consultations pour ce projet, j’ai pris le temps d’analyser les différentes solutions du marché.

J’ai donc ouvert un marché public en veillant à laisser la possibilité à plusieurs options de s’exprimer, comme l’exige la réglementation. Mais j’avais déjà identifié une solution [NDLR : My Keeper] qui répondait pleinement aux attentes spécifiques de notre territoire.

Quels étaient les dispositifs que vous aviez en place sur Saint-Nazaire avant l'installation de la solution My Keeper ?

Des sifflets et des cornes de brume ! Des choses très efficaces ! [ ironie ]

Pourquoi avoir choisi la solution SecurEcole de My Keeper à l'époque et qu'est-ce qui a motivé votre choix initial ?

En lançant les marchés publics et en analysant les différentes offres et produits disponibles, j’ai découvert My Keeper.

Leur solution correspondait parfaitement à notre besoin : on souhaitait un produit qui était à la fois nomade, efficace et sûr, avec un niveau intéressant de levée de doute par téléassistance.

Comment s’est déroulé le déploiement dans les écoles ? Avez-vous rencontré des freins particuliers ?

Le principal frein rencontré lors du déploiement concernait les personnels des établissements. Nous avons mené un travail important, en collaboration étroite avec Evelyne et Nicolas Demarchez, pour informer et former les enseignants ainsi que les ATSEM. Certains exprimaient des inquiétudes, notamment la crainte que le dispositif intègre un micro actif en permanence, perçu comme un outil de contrôle ou une intrusion dans leur quotidien professionnel.

Un autre obstacle, que j’ai identifié par la suite, venait des personnels d’entretien. Il leur arrivait de débrancher les chargeurs pour brancher un aspirateur, une cafetière ou une bouilloire, notamment dans les restaurants scolaires, et d’oublier ensuite de les rebrancher. Il ne s’agissait pas de mauvaise volonté, mais simplement d’un oubli. Cela pouvait néanmoins entraîner des alertes ou rendre certaines balises inopérantes faute d’alimentation.

(NDLR : Cette remontée d’information a permis à My Keeper de faire évoluer la plateforme d’administration SecurIT, en y intégrant des fonctionnalités telles que les autotests accessibles en permanence, l’envoi de rapports hebdomadaires, ainsi que la possibilité d’activer une alerte « batterie faible » accompagnée d’un envoi automatique de SMS au responsable sécurité.)

Quelles ont été les fonctionnalités que vous avez jugées les plus utiles et les plus différenciantes ?

Parmi les fonctionnalités les plus utiles, la mobilité du dispositif a été un vrai atout. Le fait que les balises soient géolocalisées s’est révélé particulièrement précieux : cela nous a même permis d’en retrouver certaines qui avaient été volées.

Autre point différenciant : la présence d’une carte SIM multi-opérateur. C’est un vrai gage de fiabilité, car on sait qu’on pourra toujours capter un réseau, peu importe l’endroit. Cela renforce considérablement la continuité de service.

Dans les écoles, comment les équipes sont-elles impliquées dans les exercices et tests réguliers ? Aviez-vous une organisation particulière à Saint-Nazaire ?

Au départ, j’ai personnellement assuré le suivi du dispositif pendant près d’un an, car je maîtrisais bien le fonctionnement du logiciel et du matériel. Cela m’a permis de piloter les premières phases avec efficacité.

Par la suite, nous avons structuré l’organisation en mettant en place un tableau de suivi des exercices. Nous avons également instauré un protocole clair : les directeurs d’école formulent leurs demandes d’exercice via l’inspection académique, ce qui garantit l’implication de tous les acteurs concernés et une coordination rigoureuse.

Une collaboratrice de la direction de l’éducation était chargée de centraliser ces informations: elle alimentait le tableau Excel de suivi et enregistrait les demandes d’exercice directement dans le logiciel. Ce fonctionnement nous a permis de professionnaliser et de fluidifier la gestion des exercices dans l’ensemble des établissements.

Vous avez déployé les balises My Keeper dans de nombreux services municipaux, pas seulement dans les écoles. Comment s’est organisé cet élargissement ?

Lorsque nous avons lancé le marché, My Keeper a proposé un quantitatif de balises adapté au cahier des charges. J’ai repris cette proposition pour rester dans mon enveloppe financière, ce qui m’a permis de redistribuer les balises et d’intégrer dès le départ la protection des crèches. Cela a constitué la première étape du déploiement.

Par ailleurs, pour le CCAS, nous avons mis en place un protocole DATI à l’accueil, répondant à un besoin spécifique.

Ensuite, avec l’évolution de la réglementation incendie, nous avons réfléchi en interne à la meilleure façon d’y répondre. Il nous fallait un dispositif d’alerte autonome, capable de rester opérationnel pendant 24 à 48 heures. La balise Athéna correspondait parfaitement à ces critères : elle permet de déclencher une alerte, d’assurer la communication, et elle est reliée à un service de téléassistance pouvant réaliser une levée de doute.

Enfin, ce sont mes collègues qui ont piloté cette évolution, en collaboration avec le SDIS, afin de valider et déployer la solution.

Quel conseil pourriez-vous donner à une autre collectivité qui souhaite se lancer dans un projet de sécurisation similaire ?

Il est essentiel de bien préparer le projet en amont, en collaborant étroitement avec My Keeper, mais surtout en associant l’ensemble des services concernés dès le départ. Il faut prendre le temps d’expliquer et de présenter la solution non seulement aux services de l’Éducation nationale, mais aussi aux services municipaux, au personnel d’entretien… bref, à tous les acteurs impliqués.

Plus on implique de monde, plus le dispositif est compris et bien accepté. La sécurité est l’affaire de tous, et quand elle est bien intégrée dès le départ, elle devient naturellement partie prenante du fonctionnement quotidien.

En quelques mots, si vous deviez résumer ce que My Keeper vous a permis de mettre en place à Saint-Nazaire, que diriez-vous ?

Sécurité et facilité : My Keeper nous a permis de déployer une solution à la fois simple et flexible, couvrant aussi bien la sécurité dans les écoles que la protection des agents isolés (PTI/DATI) et la mise en conformité avec la norme incendie MS70 pour les petits ERP (Établissements Recevant du Public).

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