Assurer la sécurité d’un chantier requiert une certaine organisation qui n’est pas à négliger, d’autant plus que tout accident sur un travailleur engage la responsabilité légale de son employeur. En effet, selon l’article L. 4121-1 du Code du travail, l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Ainsi, il est nécessaire d’appliquer les règles de sécurité recensées dans cet article pour réduire le risque d’accidents.
1) Disposer d’équipements adaptés et bien entretenus
a. Equipement de protection individuelle
- Casque
Doit être porté à tout moment. Pour les travaux en hauteur, la jugulaire doit être attachée pour empêcher le casque de tomber.
- Chaussures
A choisir selon les risques les plus probables. Il existe des chaussures de sécurité contre les chocs et les agents chimiques agressifs ou encore le feues produits chimiques, ou encore avec semelle antidérapante ou intérieur anti bactérien. Certaines situations se prêtent plutôt à l’usage de bottes. Il est souvent préférable qu’elles soient en polyuréthane ou en PVC plutôt qu’en cuir ou en caoutchouc.
- Gants
Doivent être bien adaptés à la taille des mains. Il existe des normes pour bien adapter ses gants au type de risque: coupures, perforations, vibrations, allergies et produits chimiques.
- Gilets de haute visibilité
Il est obligatoire partout et doit être conforme à la norme européenne EN 471.
- Lunettes
Toutes doivent comporter le sigle CE. Elles protègent aussi bien des éclats en tout genre que des rayonnements infrarouges.
- Masques
En cas de risque chimique ils limitent l’inhalation de particules nocives provenant de solides, aérosols, liquides, vapeurs et gaz. Pour les travaux à chaud, les masques à cartouches filtrantes sont recommandés ; pour les travaux à froid, les demi-masques filtrants jetables peuvent être employés.
- Protections auditives
L’utilisation des différents bouchons d’oreille (balles, cloches, gélules, anneaux) s’adapte en fonction du type de bruit duquel le travailleur souhaite se protéger. Elle est obligatoire en cas d’exposition supérieure à 85 décibels.
- Vêtements de protection
Doivent être résistants à l’usure et aux déchirures et comporter des surfaces de visibilité. Tous doivent être conformes aux obligations du marquage CE.
b. Equipements de protection collective
Ils protègent à la fois les hommes et le matériel de chantier et sont encore plus importants que les équipements individuels pour assurer la bonne sécurité d’un chantier BTP.
Ils répondent à de nombreuses causes d’accidents de travail en remplissant plusieurs fonctions de protection:
- Empêcher l’entrée sur le chantier de personnes indésirables, en particulier d’enfants: clôtures
- Éviter l’accès à une zone à risque sur le chantier : barrières, cônes, panneaux de signalisation, caméras de détection d’intrusion
- Réduire les émissions : capots, caissons acoustiques et systèmes d’aspiration
- Abriter les personnes et le matériel : tentes, hangars, conteneurs
- Minimiser le danger : filets, échafaudages et garde-corps
Tous les équipements cités ci-dessus, aussi bien individuels que collectifs, se doivent d‘être entretenus ou remplacés très régulièrement pour qu’ils conservent leur pleine efficacité. A cela s’ajoute la nécessité de veiller à la propreté du chantier pour limiter le risque d’accident.
2) Identifier les risques
Nous avons pu remarquer dans le point précédent à quel point il est important d’adapter son équipement de protection au travail effectué. Ainsi, la première chose à faire est d’identifier les risques pour pouvoir au mieux les prévenir. Avoir une bonne préparation du chantier, établir un plan de prévention sont des prérequis essentiels en matière de sécurité.
3) Se former à la sécurité d’un chantier BTP
Il ne suffit pas de connaître les risques encourus, il faut aussi savoir comment les éviter. Pour cela, il est recommandé de former au mieux les travailleurs à ces dangers avant de les envoyer sur le chantier.
4) Le bien-être des travailleurs
Des travailleurs fatigués ou en mauvaise santé augmentent fortement leur risque d’être victimes d’un accident. C’est pourquoi leur employeur doit veiller à des rotations régulières des équipes de travail, à l’aménagement de salles de pause, ainsi qu’à l’adaptation de l’emploi du temps des ouvriers pour respecter les temps de repos légaux et leur éviter de travailler sous des températures trop basses ou trop élevées.
5) La supervision
Les superviseurs et maîtres d’ouvrages jouent également un rôle clef dans l’action pré ou post accident en veillant au respect des consignes de sécurité. Un superviseur supplémentaire appelé coordinateur Sécurité et Protection de la Santé est nécessaire lorsque plusieurs entreprises du bâtiment sont amenées à travailler sur un même chantier. Il est fortement recommandé d’assister l’oeil humain à l’aide de dispositifs de sécurité électroniques sur un chantier.
6) La communication
Pour s’assurer que des actions contradictoires ne se produisent pas sur le chantier et que seules les personnes autorisées y pénètrent, une bonne communication entre tous les organes du chantier est primordiale. Elle peut être facilitée par l’usage de moyens de communication à distance.
Il est possible d’assurer le respect de l’ensemble de ces règles de sécurité grâce à un unique objet, la balise Athéna de My Keeper, une solution rassurante à la fois pour les travailleurs et les employeurs.
Pour plus de détails sur les règles de sécurité sur les chantiers BTP, nous vous invitions à consulter les liens suivants:
https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/Principales_obligations_des_intervenants_sur_un_chantier.pdf
https://www.ecologie.gouv.fr/normes-europeennes-construction
